Cet article était destiné à faire connaître à l’ensemble de la communauté légionnaire de l’existence d’une « cagnotte » solidaire au profit de l’Amicale d’Aubagne et sa région faisant suite à un impérieux travail de consolidation de l’immeuble qui héberge son siège social.
La somme demandée est importante, mais nos Anciens d'Aubagne se trouvent confrontés à aucune autre possibilité et ne peuvent se soustraire à participer à remettre aux normes de sécurité leur l'ensemble de l'immeuble, surtout que reste en mémoire récente la catastrophe de l’immeuble de la rue d’Aubagne à Marseille.
Le président, le capitaine (er) José Gil ne sait plus où tourner la tête au point de rechercher tous les moyens de sortir son amicale de ce faux pas inattendu. Néanmoins, lucide il fait face et affiche courageusement à sa responsabilité ainsi que celle des membres inscrits de l'Amicale en précisant, toutefois, qu'indirectement ce genre de situation serait susceptible d'intéresser toute la communauté légionnaire qui ne peut rester indifférence à ce que serait le « regard des autres » en cas d’abandon pure et simple de leur participation à la rénovation du « garage »…
Parlons donc de solidarité !
Nous sommes tous en parfait accord quant à exprimer notre solidarité légionnaire, rares sont ceux qui oseraient à ce sujet, sans provocation, déclarer être contre.
Solidarité, en recherchant l’étymologie du mot, reviendrait à penser solidité ! Ainsi, tous les éléments seraient réunis, solidaires interdépendants, on parle bien de solidarité entre membres d’une même famille… Au sens modéré, la solidarité est souvent confondue à la générosité ou même à la charité, mais on reste solidaire envers ceux dont on partage les intérêts. A titre d’exemple, le syndicaliste défendant les droits d’un « camarade » au travail, c’est aussi pour lui, défendre ses propres droits de même que cotiser à la Sécurité Sociale alors que l’on est bien portant, c’est s’assurer qu’on bénéficiera de l’aide de celle-ci aux moments venus.
La générosité et la charité s’exercent à l’égard de ceux avec lesquels on n’a pas de liens particuliers. Ces distinctions place la solidarité au dessous de la générosité et de charité sur le plan moral puisque ces deux dernières sont désintéressées. Pourtant, ne nous trompons pas, il est possible de voir dans ce « désintéressement » une forme d’hypocrisie qui consisterait à acheter sa place au paradis…
En fait dans la réalité de notre quotidien, tous les jours nous sommes confrontés aux demandes d'aides pour différentes causes; jamais il n’y a eu autant de demandes et les associations surgissent jour après jour plus nombreuses, comme des champignons, au point que jamais elles n’ont été aussi agressives dans leur manière d'aborder le chaland.
J’ai le souvenir d’un temps où, adjoint du directeur du FELE, je devais gérer la vente de la maison natale du capitaine Danjou à Chalabre. La somme demandée était dérisoire, mais pour une raison que j’ignore, l’affaire ne pouvait se faire. Je proposais de faire une « Cagnotte » où chaque « légionnaire un jour, légionnaire toujours » pouvais mettre son obole selon ses possibilités. Chacun d'entre-nous pouvait quand même y mettre 4 euros et nous aurions à côté de Castelnaudary une sorte de maison-musée , où serait en place un ancien légionnaire retraité qui ferait office de gardien permanent, la mairie de Chalabre paraissait intéressée...
C’est un peu ce qui se présente avec la « Cagnotte » de l’Amicale d’Aubagne, nul besoin de grosses sommes, les petits ruisseaux font de grosse rivière et n’oubliez surtout pas que solidarité légionnaire ne saurait n’être qu’un vilain mot, la Légion à compris depuis bien longtemps qu’elle devait surtout ne compter que sur elle-même en de nombreuses occasions: "A moi la Légion !".
La procrastination est un fléau, merci de réagir.
Commandant (e.r.) Christian Morisot.
PS : A qui adresser le don :
AALE d’Aubagne et sa région,
24, rue de la Fraternité,
13400 – Aubagne.
(Indiquez SVP : Pour travaux au dos du chèque.).